Son'Oulipo
ateliers d'improvisation musicale et d'écriture sous contrainte à Pantin
depuis 2016 avec la ville de Pantin, les maisons de quartier Diderot et Quatre Chemins de la ville
la Dynamo de Banlieues Bleus, asso MURR, bailleurs sociaux, associations locales, bénévoles, adhérents de l'association "les Musiques à Ouïr" et les participants aux ateliers.
en ce moment, il y a des ateliers en ligne / les mercredis et samedi de 15h00 à 16h30
lien skype :
charolles1
ci joint des photos , dessins des ateliers depuis 2016 ....
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RépondreSupprimerDenis : mes textes de mercredi 1 er avril et samedi 4 avril / skype avec Guilhemette,Françoise, Florence et Marielle
RépondreSupprimerà dire les dents serrées : et potentiellement à continuer:
le dessert euphorisant que goutte l'être de Néandertal instruit
est une sardine élastique irssute, dorée à la sauce nougat.
Drolatique énergisante, nageant à la surface aigüe de la stratosphère
la sardine électrique se rit du monde des gisants
elle que la destinée a choisi de mener haut, loin et fort.
texte à continuer:
j'ai le syndrôme de Diogène
je rassemble tous les fils électriques que je rencontre et qui inondent la surface de la terre
je les accumule
si j'en vois un fuyant ici ou là, je le saisis et lui tire dessus afin de me l'enrouler autour du corps et ainsi vêtu
rentrer au logis, m'en déshabiller. j'accumule ainsi les fils perdus de la terre.
il m'arrive de devoir recommencer cela plusieurs fois dans la même journée
..........
sujet du prochain atelier : cette première partie d'un très beau poème de Bernard Manciet issu du poème " Chant Premier"
RépondreSupprimerCHANT PREMIER
L'altitonante loi dans son cycle d'éclairs
ensemble refroissés en cité d'innombrables
tous cercles confondus, distincts en leur sens strict,
à chacun son éclat de toute la bourrasque,
sources ronds qui de mises à feu s'étalent,
source seule où s'écroule le clair virement,
Dieu crée de ses dons, soleil de ses tranchants,
étés de toute race y jettent leur naissance
et comme sur la mer soudain nuage ombreux
le geste seigneurial est la circonférence
de ce brillant comprendre où le pian de déchire.
par ailleurs, ci joint le lien vers le texte pangolin de Fantazio
https://monpangolindavril.tumblr.com/post/615369072766550016
à samedi ....
RépondreSupprimer" Ouli Pangolin"
texte de Yann JAOUEN, écrit le mercredi 15 avril 2020
Il connaissait l'Afrique et l'Asie
Où il avait de nombreux cousins.
Drôle de famille que celle des pangolins,
animal jovial mais qui, parfois, s'ennuie.
Il rêvait de visiter (la) Pentagonie
Perle du continent américain
Selon les dires d'un ami Arménien
qui y avait été adjudant d'artillerie
Après en avoir discuté entre amis
Ils prirent leur décision au petit matin
Tous ensemble, demain nous prendrons le train
Foi de pangolin, virus et chauve-souris !
Ils partirent, donc, ensemble, joyeuse compagnie
s'imaginant aller prendre leur bain
Tous rigolant, un verre d'eau à la main
dans des eaux plus turquoise que celles de Tahiti
Direction, tout d'abord, vers l'Italie
Où ils avaient des contacts Siciliens
Qui les cachèrent dans un sous-marin
Pour une croisière vers le paradis
Mais arrivés juste en face du Chili
Une tempête d'une force digne des dieux germains
fit faire le tour de la terre à la bande de copains
Et les envoya visiter tous les pays
Et tout en surfant sur ce tsunami
Ils découvrirent que le sujet humain
Est quand même un drôle de paroissien
Qui de la terre a fait sa déchetterie
à partir de titres de films d'Ingmar Bergman, un texte de Guilhemette Kerbourc'h
RépondreSupprimerLes communiants sortaient des ténèbres en musique
pour prendre le mail de la source sur droite.
Les mégères sur le passage criaient et chuchotaient à la fois
" mille et un mécréants" "mille soixante judas".
A son balcon Monica fumait et savourait alternativement les fraises
en souriant à ses années passées en prison.
nostalgie quand tu nous tiens!. son mariage forcé l'automne de ses 15 ans
ruina son existence et en une scène conjugale laborieuse elle
tua son mari . délivrance.
ne vous mariez pas c'est une source d'embettement.
les film de bergman ont souvent montré l'envers sauvage
de la vie amère à beaucoup.
Ingmar cachait son jeu
abécedaire de Guilhemette Kerbourc'h
RépondreSupprimerl'alligot filé en cedille
tombe en ilôt
sur le kremlin lointain
un brin de xérès hache
le gôut usuel et sauve
La momie noémie en zébulon de valeur
un joli drône perce de l'ylliaque la queue
et le rase en wagon d'elfe.
il y a une drôle d'odeur dans la cuisine Guilhemette Kerbourc'h
RépondreSupprimerDommage où ranger tout cela
restera-t-il de la place pour mon âme
reste-t-il du pastis à Amsterdam
la lumière éclaire ce que je ne vois pas
j'ai perdu la bobine du temps qui court
il y a une drôle d'odeur dans la cuisine
à partir de mon prénom : Françoise Sillau
RépondreSupprimerIris : mon étoile éveillée, rutilante et radieuse dans un ciel sans nuage,
sans colère, irréel, incertain pourtant.
Tu as la saveur sucrée de la fraise mûrie au soleil de l’été,
loin de la rage de l’orage fou, acariâtre, qui réduit à néant sans calcul,
le nid de l’oiseau sur l’olivier, mauvaise farce de l’été à l’arrêt.
Haïkus de Françoise Sillau
RépondreSupprimerTablier tâché
Rouges sont les framboises
Un tableau d’été
Bols dépareillés
Nappe aux couleurs disparues
Brioche dorée
"Haïkus qui m'évoquent" de Françoise Sillau
Envie de partir
La mer au bout du chemin
Le sable envolé
Echappée fugace
Loin de ce temps suspendu
Une éternité
Voyage immobile
Tournent rêves insensés
Je suis arrivée